Pourquoi le bio ?

Le bio, n'est pas nouveau ! Il y a quelques années, on ne s'embarrassait pas de label pour acheter ou vendre un produit alimentaire. Mais les années passantes, avec les idées fusantes et fumeuses d'esprits "ingénieux" , il est aujourd'hui utile de regarder de plus près ce que l'on met dans nos assiettes.

 

Ces dérives productivistes montrent l'utilité d'un tel label, mais cela ne suffit pas. Certains abus continuent sous l'égide "positive" du bio ! C'est pourquoi la proximité semble le meilleur gage de qualité... Je vous invite à visiter le jardin tous les jeudi à partir de 17h.

 

 

En effet, l'agriculture biologique ne se résume pas à la suivi d'un cahier des charges technique. Consommer bio, c'est aussi s'engager dans une démarche durable et solidaire, favorable à une agriculture paysanne de proximité. C'est respecter son environnement en le comprenant pour ne pas hypothéquer le devenir des futures générations.

 

 


"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même."

Elisée Reclus.

 

Pour Reclus, comme pour d’autres, l’être humain est inséparable de la nature puisqu’il en est issu. Mais son fameux épigramme, « l’homme est la nature prenant conscience d’elle-même », montre qu’il ne s’agit plus seulement de la nature en soi. La prise de conscience intervient et donc l’esprit et l’action, en liberté et en volonté. C’est un processus, une évolution présente. Autrement dit c’est la civilisation, ou, plus exactement, la « demi-civilisation puisqu’elle ne profite point à tous ».

 

Le dessein d'une civilisation pour tous...

 


Claude Bourguignon, né en 1951, est un ingénieur agronome français, ancien collaborateur de l'INRA connu pour ses travaux et expériences sur la microbiologie des sols. Fondateur du LAMS (Laboratoire d'Analyse Microbiologique des Sols), il travaille en France, mais aussi en Europe, en Amérique et en Afrique.

Il est parmi les premiers, dans les années 1970, a avoir alerté sur la dégradation rapide de la biomasse et de la richesse des sols en micro-organismes (bactéries et champignons microscopiques), ainsi que sur la perte d'humus et de capacité de productivité des sols agricoles européens, ou des sols auxquels on appliquait les mêmes méthodes en climat tropical ou subtropical. Il a contribué à développer des techniques alternatives qui se sont avérées très efficaces, mais qui demandent une bonne technicité et connaissance du fonctionnement écologique des sols.

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Commentaires: 1
  • #1

    jean pierre (lundi, 05 mars 2018 13:17)

    personellement avec mes colleges on trouve que le sujet est tres bienhxbfcu!èygtsdn n!èbyxf bjgh
    lkilktuoouuyuidjrflitfrjyrldmgt

Tromperie du "raisonné"?

Agriculture raisonnée, raisonnablement dévoyé

C’est un peu la réponse magique quand on pose la question : « Vous êtes en bio ? » « Euh non en raisonné.» A l’origine de l’appellation, le Forum des Agriculteurs Responsables Respectueux de l’Environnement, association interprofessionnelle créée en 1993 ayant pour objectif de faire connaître les différentes pratiques de l’agriculture durable. Près de 1000 exploitations en sont membres aujourd’hui. Si certains s’auto-proclament en agriculture raisonnée (la plupart des exploitants), d’autres ont été dûment certifiés après l’audit d’un organisme certificateur sur l’exploitation. Ceux-là obtiennent le label pendant 5 ans et peuvent écrire sur leur production : « produit issu d’une exploitation qualifiée au titre de l’Agriculture Raisonnée ».

Qu’exige ce label ? 98 critères au total, de la gestion de sols à la santé des animaux en passant par les paysages et la biodiversité. Rappelons que « l’agriculture raisonnée ne s’interdit pas l’utilisation de produits chimiques de synthèse. » En gros, il suffit de respecter les seuils autorisés par la loi. Par ailleurs, les traitements vétérinaires (antibiotiques, vaccins), le hors-sol, les OGM (dans l’alimentation du bétail)… sont autorisés. Et la taille du cheptel n’est pas limitée.


Pourquoi manger bio ?

Manger bio, c'est fournir à l'homme des aliments de qualité garantissant des conditions de culture et d'élevage non polluantes et respectueuses du bien être animal et des écosystèmes.

 

Manger bio, c'est soutenir une agriculture durable, moderne, dont les techniques de production préservent la fertilité de la terre (engrais vert, rotation des cultures), respectent l'environnement et les animaux (espace vital, alimentation saine...).

 

Manger bio, c'est contribuer à maintenir des structures agricoles dans le tissu rural.

 

Manger bio, c'est favoriser la compréhension entre producteur et consommateur par l'information, par la traçabilité et par la transparence des garanties.

 

Manger bio, c'est aussi contribuer à un monde durable préservant la biodiversité sans pesticides et moins de polluants.

 

Des études ont mis en évidence une qualité supérieur des produits biologiques sur les points suivants :

 

- teneur en nitrates et pesticides nettement réduits

- valeur nutritionnelle supérieure

- teneur en eau plus faible

- teneur en matière sèche plus importante

- meilleur équilibre en éléments minéraux et en oligo-éléments.

 

Récoltés à maturité, les produits biologiques ont une qualité organoleptique (goût, odeur, texture) différente des produits standards. L'évaluation de cette qualité reste discutées, bien que de nombreux tests rapportés par la presse fassent état d'une qualité organoleptique supérieure.

 

 

Le matin...
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